INVICTUS , un homme, un poème .
Un peu de poésie…
en HOMMAGE A
NELSON MANDELA
Ecrivain
britannique, William Ernest
Henley (1849 -1903), atteint lorsqu’il était enfant de
tuberculose osseuse, a dû subir l’amputation d’un pied à 25 ans. Il a écrit le
poème « Out of the night that covers me » lors de cette terrible épreuve à l’hôpital en
1875 ; celui-ci sera publié sans titre, dans un recueil en 1888.
Henley était ami et collaborateur de l’écrivain Robert Louis Stevenson et on dit que son
handicap inspira le personnage de Long John Silver, pirate, dans L'île au trésor.
Arthur Quiller-Couch, poète et romancier
anglais, attribuera en 1900 un titre en latin au poème réédité : « Invictus », en latin : « invaincu, dont
on ne triomphe pas, invincible ».
Ce poème a soutenu Nelson
Mandela pendant qu’il était emprisonné à Robben- Island. Il est devenu son
poème préféré et on associe désormais l’Homme et le poème.
Le président des Etats-Unis, Barak Obama , y a fait
référence dans son discours, lors des funérailles du père de la nation sud-africaine.
Clint Eastwood a réalisé un film sur Mandela en 2009.
Le
film porte le titre du fameux poème « Invictus ».
Le voici :
Dans
les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie, Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient, Pour mon âme invincible et fière, Dans de cruelles circonstances, Je n’ai ni gémi ni pleuré, Meurtri par cette existence, Je suis debout bien que blessé,
En ce lieu de colère
et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort, Et je ne sais ce que me réserve le sort, Mais je suis et je resterai sans peur, Aussi étroit soit le chemin, Nombreux les châtiments infâmes, Je suis le maître de mon destin, Je suis le capitaine de mon âme. William Ernest Henley
(il existe plusieurs traductions en français)
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Texte original
Out of the night that covers me, Black as the pit from pole to pole, I thank whatever gods may be For my unconquerable soul. In the fell clutch of circumstance I have not winced nor cried aloud. Under the bludgeonings of chance My head is bloody, but unbowed. Beyond this place of wrath and tears Looms but the Horror of the shade, And yet the menace of the years Finds and shall find me unafraid. It matters not how strait the gate, How charged with punishments the scroll, I am the master of my fate : I am the captain of my soul.
William Ernest Henley
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Mme ARSAC
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