samedi 1 mars 2014



 FELICITATIONS à LA GAGNANTE 
DU CONCOURS de L’AMOPA !

Chers élèves,

Tous les ans, vous pouvez participer à un prestigieux concours récompensant les plus beaux textes que vous avez écrits.
L'Association des Membres de l'Ordre des Palmes Académiques (AMOPA), fondée en 1962, a pour vocation La défense et la promotion de la langue et de la culture françaises en France et à l'étranger.
 
Ainsi, tous les ans, l'AMOPA encourage écoliers, élèves, étudiants à participer au concours « Défense et illustration de la langue française » pour découvrir de jeunes talents littéraires .

L’an dernier, votre camarade , Mayssane, alors élève de quatrième, a obtenu la troisième place  au concours de l’Ordre des Palmes Académiques. FELICITATIONS !




Vous pouvez lire ci-dessous  sa rédaction, produite en classe dans le cadre d’une séquence sur la lettre, et dont le sujet était , en substance : Vous adressez une lettre à une personne que vous aimez et qui est loin de vous .

                                                                                                             Le 16 juin 1945
Ma chère mère,

Cela fait des mois que nous nous sommes perdues de vue, vous portez-vous bien ?
Mes yeux s’embuent à votre pensée. Quelle horrible cruauté, que de nous avoir séparées à l’apogée de la guerre! Je ne reverrai ni Père, ni Jacques et vous voilà à votre tour partie défendre la Nation!
Mes frères et moi nous portons bien. Je fais en sorte qu’ils ne manquent de rien à la maison, mais les temps sont durs. Mère, je vous en conjure revenez vite! Nous mourrons sans votre présence à nos côtés. Vous rappelez-vous comme nous étions heureux et prospères avec toute la famille réunie! Vous rappelez-vous quand nous sortions ensemble au café. Vous rappelez-vous quand nous allions au « Grand grand jardin à maman », comme je le nommais étant enfant. Mère, ces souvenirs sont gravés à jamais dans votre mémoire et la mienne; à jamais. Père et vous, nous avez donné le courage et l’espérance. Sans cela, je crois que mes frères et moi n’aurions jamais pu survivre.
Mère, je vous aime beaucoup, Père et vous, et mes frères aussi. Y a-t-il plus horrible qu’une mère séparée de ses enfants, qu’elle ne voudrait quitter pour rien au monde? Nous ne serions rien sans vous. Sachez que tous ici, regroupés dans la maison Rousseau, nous ne vous oublierons jamais. Nous guetterons tous les jours votre arrivée avec impatience, nous ne dormirons pas, priant Dieu de vous retourner saine et sauve. Sachez aussi que quoi qu’il advienne nous serons toujours liées par la pensée.
Mes frères demandent à souper, c’est à contre cœur que j’achève cette lettre.

A bientôt, Mère, puissiez-vous revenir saine et sauve. Je vous embrasse.

Votre fille dévouée, Jeannette.

 Le concours « Défense et Illustration de la Langue française » est reconduit en 2013-2014, contactez vos professeurs de Lettres !

 Mme ARSAC

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