lundi 21 avril 2014



Aux élèves de seconde A

Voici le lien pour l’étude du tableau de Gustave MOREAU,  Jeune fille thrace portant la tête d’Orphée :


Bon travail et bonnes vacances !

Mme ARSAC

samedi 5 avril 2014

Les contes de Bouti

Bonjour à tous !

Les élèves de 6ème f ont le plaisir de vous annoncer la sortie du recueil de contes sur Bouti. L'écriture de ces contes par les élèves fait suite à la rencontre avec l'auteur de Bouti M.Youssouf Ali.
Vous pouvez trouver le recueil au CDI ou le lire directement sur le blog  :


Bonne Lecture !
Mme Toudji

La Suite des Aventures de Bouti, l’ogresse, par les élèves de 6ème F !

 

 

 

Librement inspirée de l’œuvre d’Omar youssouf ali : Bouti, l’ogresse des temps anciens


 

 

 

 

 

Remerciements :

Nous tenions à remercier le conteur Omar Youssouf Ali pour son intervention. C’est avec beaucoup de gentillesse et de disponibilité qu’il a fait partager sa passion de l’écriture. Mais cette rencontre n’aurait pas pu avoir lieu sans l’efficacité de notre documentaliste M.Oscoz et c’est pourquoi nous lui disons un grand MERCI !

 

Les élèves de 6ème F et Mme Toudji


 

 

Chapitre I : avant de lire la suite, faisons un rapide retour en arrière…

 

Dans ce conte, on découvre une Bouti, femme comme les autres, (pas encore une ogresse) et on vit son passage de la gentillesse à la passion de dévorer. Vous allez comprendre comment et pourquoi une femme si gentille et sensible devient un monstre pour l'éternité. Oubliez tout ce que vous savez sur Bouti et entrez dans son univers...

 

Il était une fois, une jeune femme, ravissante, intelligente, gentille et sensible. Ses cheveux blonds volaient dans le vent et ses yeux bleus faisaient penser à l'océan. On aurait dit un mannequin. Aphrodite aurait pu en être jalouse. Elle était tout sauf mauvaise. On l’appelait, Bouti. Elle habitait avec ses parents dans une maison qui se situait à Djibouti. Elle possédait un grand nombre de prétendants et adorait les enfants. Bouti passait d'agréables journées en racontant de belles histoires de princesses et de chevaliers aux enfants de tout âge. Même des adolescents de seize ans l'écoutaient. Bouti était heureuse. Un jour d'été, alors qu'elle se promenait dans le parc de Djibouti pour regarder les enfants s'amuser, elle vit un vieil homme qui essayait de porter son sac. Par gentillesse, elle s'approcha et lui proposa son aide. L'étranger accepta. Tous deux marchèrent le long du parc, longèrent le pâté de maisons et arrivèrent devant une petite chaumière. Le vieillard, de son manteau déchiré, attrapa une toute petite clé de marbre, qu’il enfonça dans la serrure, fit deux tours de clés et ouvrit la porte. Il invita Bouti à y entrer. Quand elle entra, elle fut prise de terreur et d'admiration. La chaumière, de l’extérieur était petite et à moitié cassée mais de l'intérieur.... C'était un palais. Elle ne se rendit pas compte qu'elle était en train de tomber sur le fauteuil qui se trouvait à sa droite. Quant au vieillard, il n'était plus le vieil homme mal habillé, en train de vivre ses derniers jours, non, il était devenu beau, musclé et très bien habillé:

- Mais...je..., bafouillaiBouti, vous n'êtes pas un vieil homme?

-Non, je me présente, Batiste de Gimbert, fils de Salamard de Gimbert et de Liliane de Gimbert. J'ai 456 ans.

Bouti ne pouvait pas y croire, un homme magicien ayant 456 ans! Elle avait du mal à le digérer.

-Mais?Comment?Vous?

-Pourquoi je suis si vieux et si jeune? Eh bien c'est grâce à Cocalicotamalise, répondit-il.

-Cosalim, non, Cocac,non, comment dites-vous? Dit-elle après avoir repris ses esprits.

-Cocalicotamalise.

-Mais qui est-ce?

-C'est la plus grande magicienne du monde! Elle peut tout faire, même ce qui est impossible pour nous.

-Et vous, que vous est-il arrivé? Lui demanda Bouti émerveillée.

-Je vais vous raconter mon histoire: Je suis né à Guimbert en l'an 1557.Mes parents et moi, vivions dans une très belle maison avec un grand jardin. A l'âge de 19 ans mes parents, qui en avaient 46, moururent de la peste. J'ai vécu seul pendant plus de dix ans, mais je n'avais plus de sous et je me suis retrouvé seul à la rue. A 31 ans je me suis cassé la colonne vertébrale en retenant un passant à qui je voulais prendre de l'argent; comme je ne voulais pas le lâcher, il appuya son pied sur mon dos et la cassa. Deux jours plus tard, j’étais en train de mourir. Allongé par terre, mes paupières étaient en train de se fermer quand je la vis, long cheveux noirs ondulés et ses yeux étaient d'un marron sublime. Elle portait une longue robe bleue. Un grand soleil jaune était situé au centre de celle-ci et les rayons faisaient le contour de sa robe. Cocalicotamalise leva son doigt sur moi et prononça cette formule: «usted, buen hombre te devuelvo te haceinmortal y vivirá un grancastillo y te da el don de que transformar.AdiósBatistes.» (Traduction: toi, gentil homme je te fais immortel et tu vivras dans un grand château et tu auras le don de te transformer. Au revoir Batiste) Elle parlait espagnol. Depuis je vis ici.

-Incroyable!

Boutieut, tout d'un coup, une idée.

-Eh, dit-elle, pourrais-tu transformer ma maison en château?

-Non, je ne peux transformer que mon apparence.

Bouti trouvait cela injuste.

- Où peut-on la trouver cette Cocalicotamalise?

-En Espagne, à Madrid.

Bouti ne tenait plus en place, il fallait qu'elle rencontre cette Cocalicotamalise.

-Merci et au revoir, dit-elle précipitamment.

Le jeune homme eut juste le temps de lui adresser un sourire et la porte se ferma.

Elle partit vers Madrid.

« Mais qu'est-ce que je fais, songea Bouti, je suis heureuse et ne dois pas demander plus que ce que j'ai. En plus, de Djibouti, il me faudra marcher longtemps sans manger ni boire! Et puis, il y a la mer à franchir aussi! Ce serait du suicide!» Elle prit donc la direction de sa maison. En rentrant chez elle, elle essaya de se dissuader de partir pour l'Espagne. Le soir, au repas, sa mère la trouva anxieuse.

-Un problème ma fille? Est-ce qu'un garçon t'a encore demandé ta main ? Est-ce Aphrodite qui t'a joué un tour? Ou peut-être est-ce une fille qui te jalouse?

-Non mère, je suis juste très fatiguée.

Mme. Matale (Matale est le nom de famille de Bouti) n'en croyait pas un mot.

-Dis-nous tout, nous sommes tes parents, insista-t-elle.

-Bon d'accord, j'ai encore reçu une demande en mariage, inventa Bouti.

Cette fois ci, Mme et M. Matale crurent leur fille. Bouti fut soulagée et après avoir fini son repas, elle salua ses parents et partit se coucher. Dans son lit, elle s'interrogeait:allait-elle se rendre à Madrid ou pas? Il y avait des inconvénients mais de bons points aussi. Si elle partait, il faudrait traverser un très long chemin et cela prendrait longtemps. «Mais ce serait tellement bien, songea-t-elle, de vivre dans un palais!» Ses paupières étaient très lourdes et se fermèrent.

 

*******

 

Le lendemain matin, elle prit sa décision: Partir à Madrid. Elle trouva un prétexte pour s'y rendre.

-Maman, Papa, j'ai trouvé un travail qui peut nous rapporter beaucoup d'argent et nous pourrons avoir un palais. Il faut que vous me prêtiez votre voiture car ce travail se trouve à Madrid. Je me suis occupée de l'avion et de l'hôtel. Ce n'était pas trop cher.

Les parents étaient émerveillés.

-Oui, dit son père, mais tu n'as que 20 ans !

-Ne vous inquiétez pas, je sais m’occuper de moi.

Les parents serrèrent leur fille dans leurs bras et la laissèrent préparer ses affaires. Elle visiterait Madrid pour faire croire à ses parents qu'elle y travaille. Elle avait du mal à tenir sa langue. Mentir n'était pas dans son habitude.

Avant de partir, elle demanda à ses parents de l’argent.

-Combien? demanda M. Matale.

-Cent mille francs djiboutiens.

Son père, lui tendit 10 billets de 10 000djs .

Elle embrassa ses parents et se mit en route. Elle traversa de nombreuses villes. Elle prit ensuite l'avion. Le voyage était long.Quand elle arriva, elle fut accueillie par les habitants de Madrid. Elle se reposa à l'hôtel et après avoir mangé une barre de céréales, partit à la recherche de Cocalicotamalise. Elle passa devant le Palais Royal, le parc du Retiro ou encore devant l'arc de la victoire. En fin de matinée, elle demanda à un passant:

-Bonjour, savez-vous où se trouve Cocalicotamalise?

L'homme ne sembla pas comprendre. Elle ouvrit donc son livre d'espagnol et reconstitua sa phrase en espagnol:

-Hola, sabesdondeestaCocalicotamalise?

-si, yosoy.

Il la conduisit dans un magasin de tissus. Dans celui-ci, il y avait une porte toute en bois. L'homme l'ouvrit et invita Bouti à entrer. Quand il ferma la porte, la lumière illumina la pièce. Devant Bouti se trouvait une centaine de marches et tout en haut s’érigeait un trône en or couvert de soleil. Là, se trouvait Cocalicotamalise. Elle portait la même robe bleue que lui avait décrite Batiste. L'homme s'agenouilla et Bouti fit de même.

-Relevez-vous, ordonna Cocalicotamalise.

-Retirada que Marco. (Traduction: retires toi Marco) dit-elle.

L'homme ressortit de la pièce en saluant la magicienne.

-Que viens-tu faire ici jeune femme? Demanda cette dernière, d'une voix énervée car elle avait eu un client, avant, très mal honnête. Elle l'avait transformé en pomme de terre.

-Je viens ici pour vous demander un tout petit service. (Elle avait insisté sur le tout)

-Lequel?

-Je voudrais vivre dans un palais, avoir un mari et des enfants.

Bouti avait réfléchi aux deux dernières demandes. Elle voulait des enfants, elle les adorait.

-Que me donneras-tu en échange?

Bouti n'y avait pas pensé!

-Ce que vous voulez, répondit-elle.

-La Tour Eiffel, dit d'un ton ferme Cocalicotamalise.

-Je ne peux pas.

-La statue de la liberté!

-Non plus.

-Le palais royal de Madrid!

-Impossible.

-MAIS QUE VAS-TU ME DONNER ALORS? Cria-t-elle.

-Je...

Bouti n'eut pas le temps de finir sa phrase que déjà la magicienne leva son doigt sur elle et prononça:

-Tù que me molesto, harétodoloposible para hacerteinfeliz! Te volverasfea, odiado, y obtener un mal aliento! Y comeras los ninos que les gustatanto! (Traduction: Toi qui m'a énervée, je vais tout faire pour te rendre malheureuse! Tu deviendras moche, détestée et tu auras une très mauvaise haleine! Tu mangeras les enfants que tu aimes tant!).

Bouti se sentit bizarre et avant de devenir une autre personne, dit:

-Oh mes parents, oh les enfants!

Puis une couche invisible l'enveloppa.....

 

*******

 

…..

Quand Bouti se réveilla, elle était à Djibouti. Elle était maintenant différente, c'était une ogresse, moche et qui avait une très mauvaise haleine. Elle pouvait se transformer à volonté.

-Je me sens bien! dit-elle. Je vais partir manger les enfants et les femmes car j'ai très faim!

 

 

C'est ainsi que Bouti devint une méchante ogresse et mangea les enfants et les femmes. Qui sait ? Peut –être que vous tenez entre vos mains Bouti changée en page ! Elle espère peut-être que ça soit une femme ou un enfant qui lise ce récit...attention à vous !

 

La morale de ce conte : Ne jamais demander plus que ce que nous avons !

Inès


 

Chapitre II : les multiples vengeances de Bouti

 

1.  Une femme dévoilée.

 

Dans le village, il y avait une femme qui avait un beau visage, mais que personne n’avait jamais vue. Elle était tout le temps dans sa maison et ne sortait que la nuit pour chercher à manger...La cause de tout ça ? C’était que cette femme n’avait ni cheveux et avait des champignons et des mycoses sur les deux pieds. Un jour, en cherchant à manger, elle trouva un chapeau magnifique, de belles chaussures et une jolie perruque brune. Évidemment elle essaya tout de suite ses trouvailles. Le lendemain, elle mit sa plus belle robe et sortit montrer à tout le monde comme elle était belle avec ses chaussures, son chapeau et sa perruque (bien sûr, personne ne savait que c’était une perruque).Elle passa la matinée à défiler dans tous les recoins du village. Le soir, elle participa à la fête du village, organisée pour célébrer le retour des enfants partis très loin pour chercher des provisions et du bétail. Alors, elle décida de monter sur scène, seule, et elle fît un petit discours pour démontrer le courage des jeunes hommes qui n’avaient que 7 à 9 ans. Mais d’un seul coup, son chapeau, ses chaussures et sa perruque disparurent...Tout le monde explosa de rire … Impossible de ne pas le faire ...Ils n’avaient aucun respect pour cette pauvre femme qui était triste. Elle eut tellement honte qu’elle n’osa plus sortir de chez elle. Elle pensait que tout le monde allait se moquer d’elle. Alors, le lendemain sa tante décida d’aller chez elle pour lui prouver qu’elle ne devait pas avoir honte, que ce n’était pas le seul cas du village et qu’elle devait s’assumer pour ce qu’elle était. Mais en arrivant... personne...Alors elle comprit que sa nièce était partie loin du village le matin tellement elle était mal ! Les villageois, attristés par cette nouvelle se réunir pour parler de cette femme …Mais ils entendirent plus loin Bouti chanter une chanson

-j’ai chassé une villageoise.

-Je me suis vengée.

-Honte à vous pauvres gens !

-J’ai encore gagné ! HAHAHA !!!

Les gens comprirent que la perruque, le chapeau et les chaussures, c’était Bouti et qu’elle avait joué un sale tour à tout le village !Honteux, tous restèrent chez eux à réfléchir à leur acte …

 

Thais

 

 

 

2. Une vengeance aussi dure qu’un diamant.

 

Il était une fois, un beau pays qui s’appelait Djibouti. Quel drôle de nom ! Qui avait bien pu le choisir ? Pourquoi ? Comment ? Pour ça, il faut connaitre la définition du mot «  dji » qui en somali veut dire casser et celle du mot Bouti qui en fait, n’était pas un mot, mais un nom. C’était celui de l’ogresse qui terrorisait tous les habitants de la brousse. De courageux guerriers l’avaient tuée, mais elle avait malheureusement eu le temps de leur demander d’épargner son petit doigt. Celui-ci pouvait se réincarner en objet, mais pas en être vivant ; alors méfiez-vous ! Sinon il vous arrivera la même chose que cette clocharde, là dehors, qui va bientôt mourir de faim ou de froid ! Tenez, vous ne la connaissez pas ? Alors  je vais vous raconter comment elle en est venue là. C’était un jour tout comme l’autre qui a bien fini par être différent .Elle marchait tranquillement dans une belle forêt ; écoutait le chant des oiseaux, cueillait des fleurs, quand tout à coup, ses jambes s’arrêtèrent de marcher, son cœur de battre ! Elle n’en croyait pas ses yeux, devant elle se trouvait un énorme diamant !!! Sans hésiter, elle le ramassa le cacha dans son sac à main, commanda un billet  d’avion pour Paris et le vendit pour des millions d’euros. Une fois que  le diamant fut  seul, il se transforma en Bouti et l’ogresse vola tous les bijoux du magasin. Quelques heures après, la police mena son enquête puis arrêta la future clocharde. Elle en eut pour 5ans de prison puis elle  paya les bijoux qui coutaient des millions d’euros. Voilà comment elle en est arrivée là. Maintenant que vous êtes au courant que Bouti existe, faite bien attention, car elle a toujours l’oreille collée à la porte et toujours une petite place dans l’estomac !

Clivia

 

3. Le bouquet final

Il était une fois une ogresse qui s’appelait Bouti, malgré ces nombreuses vengeances, elle n’était jamais rassasiée. Les gens étaient effrayés, ils ne sortaient plus après le coucher du soleil. Un jour, un petit garçon se promenait tristement, il ne savait pas que Bouti était dans les parages, elle entendit le garçon pleurer. Il se lamentait à haute voix : « Que vais-je offrir à ma grande sœur ? ». A ce moment, Bouti su tout de suite ce qu’elle allait faire. En effet, le garçon tout triste vit, tout d’un coup, un magnifique bouquet de fleurs surgit de nulle part : on en avait jamais vu dans la région. Alors le garçon tout fier l’apporta chez lui et le donna à sa sœur pour son anniversaire. Sa sœur, ravie, le remercia chaudement. Mais le bouquet disparu, la lumière s’éteignit, la porte se ferma ! Tout le monde  était choqué, effrayé et  ils entendirent une voix ! C’était la voix de Bouti et elle disait « maintenant je vais vous manger et vous découper comme vous l’avez fait pour moi ! » Le repas fut terriblement bon pour Bouti. Les soldats qui découvrirent le carnage arrivèrent trop tard : Bouti avait encore frappé.…

Nawal

4. Le stylo meurtrier

 

Un jour parmi les jours l’ogresse s’était transformée en stylo bleu. Une mère avait besoin d’acheter un stylo bleu qui fonctionne bien pour son fils afin qu’il puisse travailler le lendemain matin à l’école. Le petit garçon était fou de joie car il avait un joli stylo bleu et dit : 

«- ce stylo bleu me portera chance demain matin pendant le contrôle.                                                                                                                                                                               –Surement, répondit la mère. Mais si tu as une mauvaise note tu seras puni pendant 1an.                                                                                        –Mais non, affirma le petit garçon. J’aurais même la meilleure note de toute la classe et si ce n’est pas le cas, tu me puniras pendant 5 ans.»

Le lendemain matin, le petit garçon paria 10000 francs avec tous ses amis. A l’heure du contrôle, il avait terminé avant tous les autres. Son professeur de mathématiques a regardé sa copie et il a s’exclama : « excellent ! Tu as tout fini mais tu as aussi tout juste bravo ».Le jour suivant quand le professeur lui a rendu sa feuille, il ne lui a rien dit et ce fut pareil pour le français, les sciences, l’anglais et  l’histoire géographie. Il rentra chez lui tout triste et il dit à sa mère qu’il n’avait eu que des zéros. Sa mère voulut le tuer mais il s’enfuit avant, la mère voyant son fils partit, fut désespérée et le père mourut de chagrin. Le frère ne voulant pas rester seul, quitta la maison à son tour. L’ogresse qui était dehors, dit à haute voix : «  je me suis encore vengée comme je l’avais prédit. J’ai détruit toute une famille mais ce n’est pas terminé, je ne m’arrêterai jamais.  ….

Ismaël 

 

5. Une colle contre l’école !

Un jour, Bouti prit l’apparence d’un bâton de colle à vendre au supermarché. Elle s’installa tranquillement au rayon des fournitures scolaires. Un jeune garçon dénommé Tom s’empara de la colle. A 10 ans, c’était un vrai voleur ! Une fois enclasse, Tom, par inadvertance, se mit de la colle sur les doigts. Boutien profita pour rentrer dans son corps puis elle devint maître de son esprit et lui commanda de prendre une paire de ciseaux, et se dirigea vers le professeur. Ce dernier, étonné, lui dit :

« Assis-toi Tom, sinon tu seras punis ».

Mais Bouti-Tom ne l’écouta pas, elle courut et agressa le professeur. Mais Tom face à ce spectacle horrible décida d’empêcher Bouti de poursuivre ce massacre et se jeta par la fenêtre du deuxième étage. Malheureusement, on entendit soudain une voix s’élever : Bouti célébrait sa vengeance. 

Awaleh

 

6. Une rivière ensorcelée.

 

Après ces accidents tragiques à cause de Bouti, la vie reprit son cours. Un jour, dans un village très pauvre sans aucune richesse (pas d’eau, etc…), un jeune homme fort courageux, partit à la recherche d’un point d’eau. Il marchait depuis trois jours, lorsqu‘il tomba sur un ruisseau d’eau, étonné par sa découverte, Il courut le plus vite possible jusqu’au village. Il y arriva enfin, il prévintle chef de sa découverte. Le sage, quant à lui, n’avait pas voulu le croire, jusqu'à ce qu’on lui montre l’eau. Le lendemain matin, tous les villageois allèrent à cette fameuse rivière. Le chef du village gouta l’eau qui était possédée par Bouti, et il mourut sur le coup. Les gens se vengèrent sur le jeune homme en le tuant, sans se douter que c’était un piège de Bouti.

 

Zakarie

7.Une trouvaille maléfique.

 

Un jour l'ogresse Bouti se transforma en un vase très lisse et très beau. Un pauvre marchand du village trouva le vase au coin d'une rue. Alors il le prit et marcha en lui parlant de sa femme à qui il allait rendre visite. Alors Bouti écouta bien ce que lui disait le pauvre monsieur. Le soir venu l'homme posa le vase près de sa natte. Avant de s'endormir, il y glissa sa main pour cacher son argent. Bouti en profita pour l'aspirer et le manger. Elle prit son apparence et partit au village rejoindre l'épouse. Le village préparait une fête pour le retour du marchand qui devait leur cuisiner un bon festin. Bouti mit des somnifères dans le plat. Chacun eut sa part du festin et le village entier s'endormit. Alors, Bouti les mangea tous et repartit chez elle.

 

Alban

8.  Aba abattue…

 

Il était une fois une femme, appelée Aba. Elle était seule et sans enfant car elle n’avait pas trouvé un mari qui surmonta ses défauts physiques : en effet : elle avait des yeux qui louchaient et ses mains étaient brulées. Néanmoins elle était Maire de sa ville ! Un jour, ses conseillers municipaux l'appelèrent parce qu’elledevait faire un discours devant les habitants de sa ville.  Le jour de son discours, sur le chemin, elle aperçut des lunettes et des mitaines. Elle s'empressa de les prendre. Et les lunettes était pile poil accordées à sa vue et les mitaines parfaites. Mais au milieu du discours les lunettes et les mitaines disparurent ! Tout le monde rigola et se moqua d’elle. Aba s'enfuit en courant et en pleurant. Pendant qu’elle partait elle entendait Bouti chanter : «  Je t'ai eue, je t'ai eue. A moi la victoire ! »

Ambre

9. Le sommeil éternel

 

 

Quelques semaines plus tard, l’étoffe de tissu s’était transformée en une natte. Des enfants jouaient autour du campement quand l’un d’eux tomba sur une natte. L’enfant se dit : « Je vais la rapporter à ma maman, ce sera plus confortable que de dormir par terre ». Quand il l’apporta à sa mère, elle dit qu’elle n’avait jamais vu une aussi belle natte depuis longtemps. Et l’enfant, content de lui, retourna jouer. L’après-midi, le père de l’enfant revint de la chasse. L’enfant lui raconta son aventure du matin. Son père le félicita. Le soir venu, la maman de l’enfant, toute contente, s’allongea sur la natte. La nuit, sortit de la natte un scorpion. La mère se fit piquer et mourut sur le champ. Le scorpion piqua ensuite le père et l’enfant. Et au loin, dans la brousse, on entendit la chanson de Bouti. Bouti s’était encore vengée.

 

Jade

10. Une pépite d’or maudite .

 

Un jeune homme trouva, par hasard, de l’or. En effet, il avait renversé un vase, par maladresse,  et une pépite d’or en était sortie : c’était Bouti ! Il se lança dans une quête frénétique pour trouver de l’or dans tout le reste de la maison. Rapidement, la maison fut entièrement détruite mais en vain. C’est alors que son père rentra. Furieux, le père imposa à son fils de tout reconstruire et de racheter les biens abîmés. Au loin, on entendit Bouti chanter.  Il lui fallut toute une vie pour le faire.

 

Lucas

11. Une potion sans effet.

 

            Bouti continuait de dévorer les villageois. Un jour, la mère d’Ali et lui-même allèrent au puits et Ali voulait en profiter pour rendre visite à son oncle malade. Mais sa mère refusa en disant “ Bouti est présente dans la brousse, c’est trop dangereux”. Cependant, Ali n’écouta pas sa mère, ce qui n’était pas le cas de Bouti. Alors Bouti prit possession du corps d’une vipère et suivit Ali pendant deux heures. Arrivé au village de son oncle, la nuit était en train de tomber; Ali rentra donc dans la case de son oncle afin de se reposer. Bouti en profita pour se transformer en un beau tapis. A son réveil, Ali découvrit ce beau tapis et demanda à son oncle s’il pouvait le prendre pour l’offrir à sa mère. A ce moment-là, le sage du village intervient et dit : “ Non, ne prend pas le tapis, c’est Bouti ! ” Ecoutant son conseil, Ali lâcha le tapis et s’interrogea : “ Que peut-on faire contre elle ?” Le sage répondit “ j’ai un remède dans ma case qui pourrait redonner vie à Bouti tout en la rendant gentille ». Alors, le sage alla le chercher, puis, il mit trois gouttes sur le tapis et Bouti revint à la vie. Pendant quelques instants, le sage pensa que sa potion avait fonctionné mais après lui avoir demandé si elle allait le manger, il fut dévoré sur le champ…

Hugues

 

12. Le miroir aveugle

 

Un autre jour parmi les jours, une petite fille du campement vit un miroir magnifique .Il était brodé de diamants, et d’autres choses brillantes. A chaque fois qu’elle se mirait avec, elle se voyait aussi belle que la dernière fois. Elle le montra à tout le monde dans le campement : ses amis, son père, sa mère, ses oncles et tantes… Mais, un jour, à l’aube, elle le prit et il se brisa d’un coup ! Les morceaux de verres entrèrent dans ses yeux et la rendit aveugle. Elle hurla de douleur et le miroir disparu avec le ricanement de Bouti. Tout le campement entendit la petite hurler de douleur.

Canopée

13. Le chapeau de la discorde

 

Il était une fois une jeune fille qui s’appelait Claire qui était en train de pleurnicher sur son canapé chez elle. Elle se lamentait car elle était chauve, des cheveux ça repoussent, mais pas les siens. Claire entendit sonner : c’était le facteur qui lui apportait une lettre. La jeune femme se dépêcha de mettre son voile pour recouvrir sa tête. (Vous vous demandez peut-être pourquoi elle ne s’achetait pas un chapeau mais c’est parce qu’elle n’avait pas les moyens.) Elle alla ouvrir, prit la lettre, referma la porte au nez du facteur et retourna s’assoir. Elle jeta un coup d’œil sur la lettre, c’était sa sœur qui l’invitait en tant que demoiselle d’honneur à son mariage. Elle était folle de joie mais quand elle lut la fin, elle recommença à pleurer car les voiles sont interdits. Elle sortit de l’appartement avec son voile et se promena dans la rue pour se changer les idées quand elle aperçut un chapeau très à la mode abandonné sur un banc. Soudain, un sourire illumina le visage de Claire qui retourna chez elle, enleva son voile, et mit le chapeau sur sa tête. Elle était si contente de pouvoir aller au mariage qu’elle n’arriva pas à s’endormir pendant toute une nuit. Le jour J elle mit sa plus belle robe et son chapeau puis partit pour le mariage. Pendant la cérémonie, Claire et sa sœur défilèrent fièrement devant des centaines de personnes pour rejoindre l’heureux élu. Soudain, une dame poussa un cri de frayeur en montrant la tête de Claire : le chapeau avait disparu. La jeune femme prise de panique toucha son crâne lisse et alla se cacher dans les toilettes. Elle entendit des rires moqueurs insupportables. Quand sa sœur alla vérifier si Claire allait bien, elle l’a trouva en pleurs. Sa sœur prit peur et cria de toutes ses forces puis peu de temps après elle trouva une lettre expliquant qu’elle partait pour toujours. Quand les invités arrivèrent, ils entendirent la vengeance de Bouti :

« Ma kucuradtirey,makucaanotirey »

Léane


Chapitre III : Bouti est parmi nous !

 


1. Le cours maudit !

 


Il était une fois une terrible ogresse qui s'appelait Bouti et qui cherchait à se venger.  Un jour, un enfant, nommé Charlie, vit un magnifique crayon dans un magasin. Il demanda à sa mère si elle pouvait l'acheter. Sa mère répondit :
-D'accord je vais te l'acheter.
Le lendemain, l'enfant alla à l'école. Pendant le cours de mathématiques, il attrapa son magnifique crayon pour écrire la leçon. Au moment où il commença à écrire, son crayon disparut comme avalé par la feuille. Il alerta son professeur:
-Madame, mon crayon s’est volatilisé !
La professeure dit:
-Tu te moques de moi !!!! La prochaine fois que tu me diras une telle bêtise, tu auras une heure de retenue !
Puis Bouti prit possession du corps de Charlie. L'élève qui était manipulé par Bouti s’empara de ses ciseaux et blessa la professeur. Il redevint normal et s’exclama :
- Mais que se passe-t-il ?
Tous les élève s’écrièrent :
-Tu as blessé la professeur !!!

 - Oh non, qu'est-ce que j'ai fait !


Et tandis que les surveillants amenaient Charlie dans le bureau du proviseur et la professeure à l’hôpital ;  on entendit au loin la chanson de Bouti.

Clovis

 

2. Une soif de vengeance jamais étanchée !

 

Bouti cherchait à se venger pour cela elle se transforma en bête sauvage, alla vers une maison puis mangea les enfants, laissés seuls car leurs parents étaient partis faire les courses. Lorsque les parents arrivèrent, Bouti les entendit et se cacha derrière la porte  pour les surprendre et les dévorer. Bouti toujours aveuglée par le désir de la vengeance se métamorphosa en hélicoptère de combat.  Elle lança des bombes sur un village  et on entendit son chant. Enfin, elle se rendit dans une école où sous l’apparence d’une surveillante et naturellement Bouti en profita pour manger tous les élèves de la permanence  et repartir vers une nouvelle vengeance : depuis cet épisode, les permanences sont très calmes…

El Dani

 

3.  Qui est le mystérieux professeur du lycée Kessel de djibouti ?

 

 

Bouti alla dans une école et se transforma en stylo. Un élève, Bastien, le ramassa mais comme Bouti avait très faim elle le mangea en se transformant en un lion affamé. Ensuite, elle prit la forme de ce jeune élève. Le lendemain à l'école, Bouti (l'élève) avait fait tous les devoirs mais elle avait eu beaucoup de mal. Alors la maîtresse lui demanda « -Tu as eu du mal à faire cet exercice Bastien ?

 -Oui mais j'ai fait du mieux que je pouvais.

-Bon je vais te faire des cours de soutien.  Es-tu d'accord ?

 -Oui je viendrai cette après-midi merci Madame.

 -Alors à tout à l'heure. »

Bouti se rendit au cours de soutien, mais elle avait encore très faim. Elle décida donc de manger la maîtresse. Ensuite elle prit la forme de la maîtresse et le lendemain elle se dirigea vers l'école. Pendant la récréation ou les cours, Bouti faisait des choses bizarres : elle bavait parfois ... Alors les élèves, par le biais des parents, alertèrent la police et ils arrivèrent à l'école. Ils virent la maîtresse. Elle paraissait vraiment bizarre. Alors ils entrèrent et reconnurent Bouti car cette bave sentait l'odeur caractéristique des ogresses. Les policiers sortirent leurs policiers et se jetèrent sur elle, mais elle cria :

 « -Maintenant je veux devenir une maîtresse normale comme toutes les autres, je veux éduquer les enfants ! »

Les policiers firent donc passer à Bouti des tests pour devenir maîtresse, elle les réussit et elle est devenue maîtresse sous le nom d’un professeur bien connu au lycée Kessel de Djibouti. D’après vous qui est-ce ?

 

 Mari-Wenn

 

 

4. Un cartable surprenant !

 

Au fil des ans, l’ogresse Bouti continuait à se venger en faisant des victimes. Un jour, une mère acheta pour la rentrée des classes un joli cartable pour son enfant. Ce cartable était tellement beau et confortable qu’Ali l’apprécia et le porta tout le temps sur son dos. A l’école, Ali le montra à ses copains et là soudainement une voix aiguë retentit du cartable en disant : « Je vais me venger  encore et encore, ha hahaha ! ». Tout le monde a reconnu cette voix, c’était celle de Bouti. Les enfants s’enfuirent et même Ali jeta le cartable au sol. Mais Bouti n’allait pas s’arrêter là et trouvera un autre moyen de se venger…

 

 Aicha

 

5.  Un appel désespéré !

       

Dans un pays où les téléphones portables venaient d’arriver, une jeune fille en réclama un car ses copines les avaient déjà reçus. Ses parents lui donnèrent tous les mois de l’argent afin de constituer la somme suffisante pour l’acheter. Ce jour, arriva enfin et elle se rendit dans la boutique pour acquérir le portable tant espéré : noir avec des têtes de mort et des strass. Malheureusement, ce téléphone était en fait Bouti métamorphosée ! L’ogresse voulait la tuer pour se venger des hommes et elle mit son plan à exécution : à chaque fois qu’elle appuyait sur la touche zéro, son forfait était épuisé et tous les numéros commençaient par zéro…Elle ne pouvait donc pas appeler ses amis qui s’en offusquèrent et pensèrent qu’elle mentait. Malgré ses explications personne ne la crût ! Furieuse, elle fugua et se réfugia dans une grotte. Mais c’était l’hiver et elle fut ensevelie par une avalanche qui bloqua l’entrée. Elle tenta en vain de sortir et elle mourut de froid ! Bouti s’était vengée cependant elle n’était pas rassasiée !

India

 

6. Un arbre peut en cacher un autre …

 

 

Bouti, l’ogresse mangeuse d’hommes, eut un jour une terrible indigestion car elle avait mangé un enfant malade. Depuis ce jour, elle ne mangeait plus d’enfant parce qu’elle était écoeurée. Elle devint végétarienne mais à sa façon… Elle mangeait des arbres avec le tronc, elle était d’ailleurs la cause de la déforestation. Des forêts entières disparaissaient de la surface de la terre du jour au lendemain ! En effet, le fait qu’elle ne mange plus d’enfant ne voulait pas dire qu’elle n’avait plus sa faim d’ogresse ! Face à cette catastrophe, la police du monde entier se mobilisa pour protéger les dernières forêts de cette menace ambulante ! Mais Bouti avait une astuce : le jour, elle se transformait en arbre et la nuit, elle en profitait pour tous les manger sur un rayon de 100 kms. Un jour, un bûcheron et sa femme traversèrent la forêt où Bouti était métamorphosée en arbre. Le bûcheron avait avec lui une tronçonneuse et son épouse un panier remplit d’orchidées. Par chance, Bouti était allergique à ces fleurs et elle éternua si fort que tous les oiseaux des environs s’envolèrent.

-« Qu’est-ce que c’est ? »  Demanda la femme. Son mari ne lui répondit pas. Il guettait un arbre dont la sève coulait abondamment. C’était Bouti. Elle éternua une seconde fois. Le mari, étant en train de la guetter,la vit. Pris de panique, il découpa l’arbre, puis, s’enfuit avec sa femme.

Bouti jura alors de se venger du bucheron et de sa femme...

Gabrielle

7.  Une vieille dame pas si faible …

 

 

Il était une fois, une petite fille âgée de 8 ans qui s’appelait MADINA : elle était belle et très gentille mais aussi très pauvre. Elle allait, malgré tout, à l’école chaque jour … Un beau matin, en prenant le chemin de l’école, elle vit au loin une vielle dame qui s’avança vers elle et lui demanda : « s’il te plait aide-moià porter mes sacs car ils sont très lourds ! ». Alors MADINA l’aida, mais à son tour, elle se fit manger car c’était BOUTI ! Le soir ses parents commencèrent à s’inquiéter, ils cherchèrent partout mais en vain … Alors le lendemain, ils firent tout le chemin de la petite fille quand tout à coup ils virent le cartable de MADINA et ils comprirent que c’était BOUTI. Mais la vengeance des parents sera terrible !!

Océane

8. Une jeune fille pas si charmante …

 

Bouti n’avait pas fini de se venger alors elle se transforma en une belle jeune femme en âge de se marier mais en attendant, elle chercha un endroit où dormir. Elle frappa à la porte du maire et elle commença ainsi :

_ « Bonsoir monsieur, je suis seule et égarée, pourriez-vous m’héberger  ?

_Bien sûr jeune fille, tu peux passer la nuit sous mon toit et demain mon fils t’accompagnera pour t’aider à trouver un toit et un travail. Alors, pose tes affaires je vais te le présenter ! »

Car le fils du chef lui aussi était en âge de se marier. Son fils avait déjà une petite amie mais elle ne plaisait pas à son père alors il en cherchait une autre. C’était, ainsi, l’occasion rêvée de marier son fils avec la jeune fille fraîchement rencontrée ou plutôt l’ogresse. Quand Bouti entra dans la pièce, il tomba aussitôt amoureux d’elle mais l’ogresse le trouvait moche mais appétissant ! Le lendemain matin sur le chemin ils discutèrent longtemps de leur quotidien et l’ogresse dit :

_ « Moi mon plat préféré c’est de la femme avec un peu de sauce au sang et avec du foie d’enfant !

_Mais vous êtes …

_Oui et mon entrée c’est vous ! AH ! »

Et elle dévora avec appétit son festin. Et le soir on entendit chanter Bouti.

 

Gobey

 

Chapitre IV : Concluons par une touche d’humour …

 

Bouti à l’école !

 

Il était une fois une ogresse qui se nommait Bouti. Elle était redoutée par tous les humains. Un jour l’ogresse en question décida d’aller à l’école, pour être éduquée comme les humains.  Elle se dit « Pourquoi je n’irais pas en 6 ème ….F « (c’était sa lettre préférée).Elle était convaincue. Elle voulait aller en 6ème. Quand elle arriva au lycée, elle mangea tous les élèves du lycée. Tous ? Non ! Sauf les élèves de 6ème F ! Comme tous les samedis, les élèves de 6èmeF  ont sport, mais vous devez vous en douter, ces deux heures de sport n’étaient pas comme d’habitude. Bouti se retenait de manger le reste des enfants. Elle menaçait les élèves de les manger s’ils ne lui donnaient pas leur gouter. Pendant qu’ils faisaient du sport, elle disait : « si mon équipe ne gagne pas, je mangerai toute l’équipe adverse ». (Tous les élèves voulaient être dans l’équipe de Bouti, au moins ils pouvaient sauver leur vie et gagner par la même occasion). Après le sport il y avait Espagnol, Bouti les obligeait à jouer des castagnettes, elle adore ça ! Le professeur d’espagnol n’était pas fier d’avoir une ogresse dans sa classe (comme tous les profs !). Ensuite à la récréation, Bouti avait très faim donc elle dévalisa la cafeteria, mais au moins, cela réduisait sa faim pour le cours suivant : l’Anglais. Bouti détestait l’anglais, car dans sa région, on disait que les Anglais portent malheur aux ogres. Elle demanda au professeur d’anglais de ne parler que Chinois (la seule langue que le professeur ne savait pas parler et la langue préférée de Bouti).Ensuite cours d’histoire, Bouti obligea le professeur à ne parler que de l’histoire des ogres, mais le professeur d’histoire n’avait pas envie de la raconter car ce n’est pas au programme de la 6ème  (Bouti était rouge de colère, enfin façon de parler car elle est toujours verte), et elle quitta le cours très énervée. Peu après qu’elle soit partie, le professeur dit aux enfants tout bas : « Je suis bien contente qu’elle soit partie, j’ai raté de peu la mort ». Bouti vint cependant au cours de Mathématiques. Elle ne connait pas du tout les maths car ça n’existe pas dans son village. Elle veut pourtant apprendre à compter car cela peut être utile pour faire son intéressante quand elle sera de retour chez elle. Mais à la fin du cours, Bouti ne peut plus rester tranquille et dit au professeur en privé :

 

-« c’est la dernière fois que je viens dans ce lycée

 

- « Pourquoi ?» dit le professeur qui était si contente d’elle

 

-  Je ne supporte pas de rester calme et d’écouter quelqu’un sans bouger et sans MANGER

 

- C’est pourtant ce que les élèves doivent faire à l’école et c’est comme ça qu’ils apprennent.

 

C’est ce que vous voulez non ?

 

-          Oui mais en fait je préfère gambader dans la forêt avec tous mes amis ogres.

 

-Vous n’aimez pas les enfants ?

 

- Non moi les enfants d’habitude je les mange !

 

- Vous ne voulez pas essayer de leur parler ?

 

- J’ai déjà essayé une fois, c’était la première fois, et après cet enfant je l’ai mangé et il était

 

délicieux !

 

-« Mon dieu » dit le professeur, à moitié effrayé,  je pense que vous devriez partir alors c’est

 

mieux pour les quelques élèves qui restent ».

 

Et Bouti retourna dans la forêt. Moralité, il est difficile de s’adapter dans un monde qui n’est pas le nôtre. A j’oubliais, avant de repartir dans la forêt, Bouti n’a pas pu s’empêcher de manger quelques élèves de 6eme F. Quand la professeure de Français apprit le nom des élèves qui avaient été dévorés par Bouti, elle fut aux anges, car Bouti avait choisi les élèves les plus cancres de la classe…

 

Hugo

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais est-ce vraiment la fin des aventures de Bouti ? …

 

Sommaire

Chapitre I : avant de lire la suite, faisons un rapide retour en arrière…

Inès p. 3

Chapitre II : les multiples vengeances de Bouti.

1.      Une femme dévoilée.

Thaïs p.8

2.      Une vengeance aussi dure qu’un diamant.

Clivia p.9

3.      Le bouquet final.

Nawal p.9

4.      Le stylo meurtrier.

Ismaël p.10

5.      Une colle contre l’école !

Awaleh p.10

6.      Une rivière ensorcelée.

Zakarie p.11

7.      Une trouvaille maléfique.

Alban p.11

8.      Aba Abattue…

Ambre p.11

9.      Le sommeil éternel.

Jade p.12

10.  Une pépite d’or maudite.

Lucas p.12

11.  Une potion sans effet.

Hugues p.12

12.  Le miroir aveugle.

Canopée p.13

13.  Le chapeau de la discorde.

Léane p.13

 

 

Chapitre III : Bouti est parmi nous !

1.      Le cours maudit !

Clovis p.15

2.      Une soif de vengeance jamais étanchée !

El Dani p.15

3.      Qui est le mystérieux professeur du lycée Kessel de Djibouti ?

Mari-Wenn p.16

4.      Un cartable surprenant !

Aicha p.16

5.      Un appel désespéré !

India p.17

6.      Un arbre peut en cacher un autre…

Gabrielle p.17

7.      Une vieille dame pas si faible …

Océane p.18

8.      Une jeune fille pas si charmante…

Gobey p.18

 

 

 Chapitre IV : Concluons par une touche d’humour …

Hugo p.19